Lorsque vous êtes au volant de votre voiture et qu’une voiture de police allume son gyrophare derrière vous, vous n’êtes jamais vraiment sûr à cent pourcent que cela vous soit adressé. Car on pense – souvent à juste titre – conduire en toute sécurité. Mais on a toujours un fond de doute en nous : peut-être que l’officier de police a remarqué quelque chose dont on n’avait pas conscience ? C’est ce qui est arrivé ce matin de printemps, lorsqu’un policier a arrêté William Jazwinski alors qu’il était parti s’évader quelques heures, parcourant la route au volant de sa voiture. William conduisait déjà depuis quelques kilomètres quand il a remarqué une voiture de police qui le suivait, lumières et sirène allumées. L’officier de police lui a fait signe de s’arrêter sur le bord de la route, et William n’a pu qu’obtempérer. Qu’avait-il bien pu faire de mal ? Ça n’était que le début d’une succession d’événements tous plus perturbants les uns que les autres.
Il ne savait pas ce qu’il avait fait de mal
William avait vu le signe que lui avait fait l’officier de police, mais il n’avait aucune idée de la raison qui l’avait poussé à lui demander de s’arrêter. William ne pensait pas qu’il était en infraction, il ne savait pas ce qu’il avait bien pu faire de mal. Il rentrait simplement chez lui en voiture dans sa camionnette et n’a pu qu’obéir à l’agent qui lui demandait de s’arrêter. Évidemment qu’il a paniqué, qui ne l’aurait pas fait ? Lorsque vous apercevez une voiture de police dans votre rétroviseur, vous n’êtes déjà pas très à l’aise. Alors quand en plus de cela l’officier de police vous fait signe de vous arrêter sur le bas-côté et de sortir de votre véhicule, vous êtes forcément pris d’angoisse.
Il ne savait pas ce qu’il avait fait de mal
Une histoire loin d’être banale
C’est une vérité pour la plupart des gens : être suivi de près par une voiture de police est une expérience éprouvante, qui peut rendre extrêmement nerveux. C’est tout à fait humain d’avoir la peur au ventre d’être en infraction, et arrêté. Et même si nous n’avons rien à nous reprocher, cette angoisse existe lorsqu’on aperçoit dans le rétroviseur les gyrophares d’une voiture de police qui nous suit. La plupart du temps, nous sommes verbalisés pour une bonne raison, en lien avec une infraction au code de la route. Mais dans notre cas de figure, William Jazwinski a été arrêté pour quelque chose de totalement différent, qu’il n’avait pas pu anticiper…
Une histoire loin d’être banale
Il n’avait pas d’autre choix que de s’arrêter sur le bas-côté
Les yeux sur la ligne blanche, William était sur la route et laissait son esprit vagabonder. Il pensait à sa fille et à sa femme. C’est à ce moment-là qu’il a aperçu la voiture de police derrière lui qui le suivait. Peu de temps après, les lumières rouges et bleues du véhicule de police se sont mises à clignoter. Il a alors compris que la voiture lui faisait signe de s’arrêter sur le bord de la route. Ses yeux se sont dirigés vers le compteur kilométrique et il a poussé un soupir de soulagement en voyant qu’il ne dépassait pas la limite de vitesse. Et il avait vérifié que ses lumières étaient en état de marche la veille. Par conséquent, au moment de ranger la voiture sur le bas-côté, il n’avait aucune idée de la raison pour laquelle l’officier de police lui demandait de s’arrêter.
Il n’avait pas d’autre choix que de s’arrêter sur le bas-côté
Il était pris d’angoisse mais tentait de se rassurer
William savait ce qu’il faisait. Il avait toujours été quelqu’un de très prudent, que ce soit dans sa vie de tous les jours ou au volant d’une voiture. Par ailleurs, il était un excellent conducteur, avec un historique de conduite impeccable et aucune contravention à son actif. Tout ça pour dire qu’il n’arrivait pas à comprendre pourquoi, à cet instant précis, l’officier de police lui avait fait signe de s’arrêter sur le bas-côté. Mais comment aurait-il pu l’envisager ? En effet, il ne pouvait absolument pas s’attendre à ce qui allait suivre après que le policier soit sorti de son véhicule.
Il était pris d’angoisse mais tentait de se rassurer
Rien de tout ce qui allait se passer n’était normal
William s’est rapidement dirigé vers le bas-côté et a arrêté sa voiture, regardant attentivement la voiture de police dans son rétroviseur faire de même. L’officier de police est sorti de sa voiture, et s’est dirigé lentement mais sûrement dans sa direction. Ce faisant il fixait William dans les yeux, sans rien laisser transparaitre sur son visage. William s’attendait à ce qu’il lui demande ses papiers, suivi d’un peu de bavardage avant qu’il ne reprenne la route. Mais une fois arrivé à la fenêtre de William, le policier a déplacé son regard vers le tableau de bord de la voiture sans rien dire. Le jeune homme n’avait aucune idée de ce qui se passait, mais il savait que cette rencontre n’avait rien de normal.
Rien de tout ce qui allait se passer n’était normal
Le véhicule de police l’avait suivi pendant plusieurs minutes avant de lui faire signe
Au moment où William avait remarqué dans ses différents rétroviseurs les lumières clignotantes du véhicule de police qui le suivait, il avait compris à quoi s’attendre, et savait ce qu’il devait faire. Après une minute à rouler derrière la voiture de William, le policier avait alors activé ses sirènes, signalant à William de s’arrêter sur le bas-côté et de couper le moteur de sa voiture.
Le véhicule de police l’avait suivi pendant plusieurs minutes avant de lui faire signe
Ce qui allait se passer était inimaginable
Le cœur de William battait à milles à l’heure, et il essayer d’imaginer tout ce qu’il avait pu faire pour se mettre dans cette situation. Mais rien n’avait de sens pour lui ; il n’avait enfreint aucune règle, aucune loi, alors il ne comprenait pas la raison pour laquelle il était verbalisé à cet instant. Alors que le policier s’approchait de sa voiture, William respirait profondément pour tenter de se calmer.
Ce qui allait se passer était inimaginable
William se devait d’être calme et patient
Peu importe le nombre de fois où il y pensait, et la manière dont il tournait les événements dans sa tête, il n’arrivait pas à comprendre pourquoi il avait été arrêté sur le bas-côté comme il l’avait été. Il savait qu’il n’avait pas commis d’infraction, comme dépasser la limite de vitesse ou quoi que ce soit d’autre, il essayait donc de se raisonner : tout ce qu’il avait à faire maintenant était de rester assis, d’être patient et d’écouter ce que le policier avait à lui dire.
William se devait d’être calme et patient
L’officier de police jouait avec ses nerfs
Pourquoi ? Pourquoi lui ? Qu’avait-il pu faire ? rien de tout ce qui se passait n’avait de sens pour lui. Il n’avait jamais été arrêté ou impliqué dans aucune sorte d’altercation auparavant, alors pourquoi ce policier avait décidé de l’arrêter ce jour-là ? Il était de plus en plus angoissé et frustré, malgré le fait qu’il n’ait rien eu à se reprocher.
L’officier de police jouait avec ses nerfs
William avait perdu la notion du temps
Peu importe ce que l’officier de police avait à lui dire, William n’avait aucun autre choix que de suivre ses ordres et de bien se comporter. Désormais arrêté sur le bord de la route, les secondes semblaient être des heures pour William qui, dès lors, avait l’impression qu’une éternité s’était écoulée jusqu’à ce que l’officier des forces de l’ordre arrive enfin près de sa voiture pour lui expliquer ce qu’il en était.
William avait perdu la notion du temps
Quel était le problème ?
Lorsque l’agent de police s’est enfin approché de sa voiture, William a baissé la vitre et l’a salué poliment, avant de demander calmement à l’agent s’il avait commis une infraction sans s’en rendre compte. Il s’est donc exprimé en ces termes auprès du policier : « Bonjour officier, est-ce que j’étais en excès de vitesse ? ».
Quel était le problème ?
Il ne voulait pas envenimer la situation
William essayait de ne pas manquer de respect à l’officier de police, de quelque façon que ce soit, car ce dernier représentait l’ordre et était un haut fonctionnaire doté d’un pouvoir considérable. William ne voulait surtout pas provoquer les problèmes, mais il n’avait aucune idée de la raison pour laquelle il était verbalisé. Il a gardé son sang-froid et a continué à réfléchir à ce qu’il avait pu faire pour mériter cela.
Il ne voulait pas envenimer la situation
Il en est même arrivé à envisager qu’il s’agissait d’une blague
L’officier de police a mis un temps fou à adresser la parole à ce pauvre William. A nouveau, les secondes semblaient des minutes, et les minutes des heures pour notre conducteur. Et le temps qui s’est écoulé jusqu’à ce que le policier ne lui adresse la parole a semblé être une éternité pour William. En effet, le policier ne semblait pas pressé de faire quoi que ce soit, ce qui rendait notre protagoniste plutôt perplexe. Le policier n’était-il pas censé lui dire ce qu’il avait fait de mal ?
Il en est même arrivé à envisager qu’il s’agissait d’une blague
Il n’avait rien fait de mal
Quand l’officier de police a finalement répondu à William qu’il allait lui mettre une contravention, William n’arrivait pas à y croire. Mais cette contravention n’était pas pour ce à quoi William s’attendait. En effet, personne ne pouvait s’attendre à ce qui allait se passer. Revenons un peu en arrière. Le policier a simplement répondu « Bonjour » à William, ainsi que « Non, il ne s’agit pas d’un excès de vitesse. ».
Il n’avait rien fait de mal
Sa verbalisation n’avait pas de fondement légal
L’agent de police a continué en expliquant à William qu’il n’y avait aucune explication « légale » pour laquelle William venait d’être verbalisé, ce qui a laissé le jeune homme encore plus perplexe qu’auparavant. Un silence gênant et inconfortable s’était installé entre les deux hommes, avant même qu’ils ne s’en rendent compte.
Sa verbalisation n’avait pas de fondement légal
Pourquoi l’avait-il arrêté alors ?
Pourquoi l’officier de police avait-il arrêté William en premier lieu s’il n’y avait aucune raison légale pour qu’il soit verbalisé ? Ça ne faisait pas du tout rire William, qui devenait de plus en plus préoccupé par ce qui se passait. Il devait y avoir une raison. Il ne pouvait pas être verbalisé pour rien au beau milieu de la journée. Ou bien il devait y avoir une explication pour le fait que le policier ne le sache pas lui-même.
Pourquoi l’avait-il arrêté alors ?
La raison était pour le moins inattendue
William devenait de plus en plus irrité en attendant ce que ce policier avait à lui dire. Il retournait les choses dans sa tête, encore et encore, et essayait de comprendre par lui-même ce qui se passait. Enfin, le policier s’est décidé à tout lui dire. Et ce n’était pas du tout ce à quoi William s’attendait.
La raison était pour le moins inattendue
Il voulait simplement lui dire MERCI
Le policier l’avait fait se ranger sur le bas-côté pour une seule raison : l’officier de police avait besoin de lui parler de quelque chose, sans lien avec sa conduite. « Je voulais juste que vous vous arrêtiez pour vous dire merci pour votre service », a expliqué le fonctionnaire de police à William.
Il voulait simplement lui dire MERCI
Comment avait-il été au courant ?
William n’y comprenait rien. A quel sujet ce policier voulait-il le remercier, exactement ? Plus encore que cela : comment ce fonctionnaire de police savait que William avait servi en premier lieu ? Comme si le jeune homme n’était déjà pas assez perplexe, sa confusion allait atteindre un tout autre niveau.
Comment avait-il été au courant ?
William ne pensait pourtant pas le connaître
William était stupéfait qu’une personne qu’il n’avait jamais rencontrée auparavant en sache autant sur lui. Comment ce policier savait-il qu’il avait servi dans l’armée, et comment savait-il toutes ces choses personnelles au sujet de sa vie ? Les deux hommes s’étaient-ils déjà rencontrés auparavant et William l’avait-il simplement oublié ?
William ne pensait pourtant pas le connaître
Un autocollant sur son pare-chocs l’avait trahi
William réalisa un instant après que les deux hommes aient commencé à parler, comment l’officier de police avait pu savoir qu’il avait servi dans l’armée. Il avait oublié pendant un moment qu’il avait un autocollant de vétéran, sur son pare-chocs à l’arrière de sa voiture ! Quiconque conduisait derrière lui pouvait remarquer cet autocollant sur le pare-chocs et apprendre par la même occasion qu’il avait servi dans l’armée.
Un autocollant sur son pare-chocs l’avait trahi
Un véritable symbole pour les vétérans
Les vétérans utilisent fréquemment des autocollants d’identification comme celui-ci à l’arrière de leur véhicule. Pour ce qui le concerne, les gens klaxonnaient ou saluaient souvent William en reconnaissance du service qu’il avait rendu au pays tout entier, mais un officier des forces de l’ordre ne l’avait jamais fait s’arrêter pour cette raison.
Un véritable symbole pour les vétérans
Les surprises ne faisaient que commencer
Une fois qu’il a eu compris ce qui se passait réellement, William a été quelque peu soulagé, et a répondu à l’agent de la manière suivante : « Oooh, vous avez vu l’autocollant sur le pare-chocs ! Merci Monsieur, je vous en prie, c’est avec plaisir ». Cela aurait très bien pu marquer la fin de la conversation entre les deux hommes, mais n’a plutôt fait qu’en marquer le début.
Les surprises ne faisaient que commencer
Le début d’un long échange
William était sur le point de remonter la vitre de sa voiture avant de reprendre le volant et de s’éloigner, mais l’officier de police voulait poursuivre la conversation. William en a été surpris, mais il savait qu’il ne pouvait rien faire d’autre que d’obtempérer. Et il n’était pas au bout de ses surprises. Ce qu’il allait entendre allait lui faire chaud au cœur.
Le début d’un long échange
Quelques questions subsistaient
L’agent de police n’était pas encore tout à fait prêt à laisser William partir ; il voulait encore lui poser quelques questions, la première question étant de savoir où William avait été stationné dans l’armée. L’officier de police lui a donc demandé de but en blanc : « Où avez-vous servi ? »
Quelques questions subsistaient
William était habité par un sentiment étrange
William ne pouvait pas se défaire du sentiment que quelque chose d’étrange était en train de se produire. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait que quelque chose n’était pas normal et que cette situation, encore plus qu’inhabituelle, était étrange. Ce n’était pas le travail de l’officier de police, ou même de sa compétence, d’interroger William sur son service avec autant d’insistance en entrant dans de tels détails. Quelles étaient ses intentions ?
William était habité par un sentiment étrange
Des questions intrusives au sujet de son service
Il a malgré tout accepté de répondre aux questions de l’officier de police. La conversation s’est donc poursuivie entre les deux hommes, William confiant à l’agent que son service dans l’armée consistait à conduire des véhicules poids lourds. Il a par ailleurs expliqué qu’il venait tout récemment de rentrer d’une mission au Moyen-Orient.
Des questions intrusives au sujet de son service
La volonté de William était d’aller de l’avant
« J’étais en mission en Irak », a déclaré William. « J’ai fait 15 mois à Fort Benning. » Il était fier d’avoir servi son pays, mais à ce moment-là précisément, tout ce qu’il voulait faire, c’était reprendre une vie civile normale et aller de l’avant. Il avait été pris de court lorsqu’il avait été arrêté par l’agent de police et interrogé sur son service et toutes ces questions l’avaient replongé en arrière.
La volonté de William était d’aller de l’avant
Rien de tout ça n’avait de sens
A la grande surprise de William, il allait apprendre par la suite que l’officier de police avait une explication valable de lui poser toutes ces questions personnelles. Mais à ce moment-là, précisément, William n’avait aucune idée de la raison pour laquelle ce policier s’intéressait tant à son service militaire ou pourquoi il lui posait tellement de questions à ce sujet.
Rien de tout ça n’avait de sens
Un objectif qui lui était propre
Dans l’esprit de William, le policier semblait simplement vouloir avoir une conversation informelle avec lui et avoir son ressenti au sujet de son service militaire et de son déploiement en Irak. Mais en réalité, le policier avait une motivation complètement différente et n’était pas animé par ce que William croyait voir en lui.
Un objectif qui lui était propre
Son fils avait eu le même parcours
Après une explication plus détaillée au sujet du service de William dans l’armée, l’officier de police l’informa que son propre fils avait récemment servi au même endroit que William. « Ah, ok, d’accord. Mon fils est aussi allé en mission en Irak », a déclaré l’officier de police. La vraie raison pour laquelle William avait été arrêté venait en réalité de là.
Son fils avait eu le même parcours
William voyait les choses différemment
L’officier de police était ravi de rencontrer quelqu’un qui avait servi dans l’armée, et plus que cela, il était impatient de parler avec quelqu’un qui avait partagé certaines des expériences qu’avaient vécues son fils, car ce n’était pas quelque chose qu’il avait connu lui, dans sa carrière. Il ne cessait de donner plus de détails à William sur ce qu’avait fait son fils lorsqu’il avait servi en Irak, et force est de constater que la tournure que prenait la conversation avait complètement changé ce que William avait initialement imaginé lorsqu’il s’était fait verbaliser.
William voyait les choses différemment
William avait enfin compris ce qui se passait
La nervosité et l’angoisse que William avait ressenties avaient dès lors disparu. Le jeune homme commençait à comprendre ce que cet officier de police ressentait au fond de lui, et a su presque immédiatement ce qu’il devait lui dire. A ce sujet d’ailleurs, William venait de terminer quelques jours plus tôt un programme qui apporter des clefs pour surmonter le syndrome post traumatique dont beaucoup de soldats souffrent en rentrant de mission, et William travaillait toujours sur le fait de trouver la force de parler de ses expériences traumatisantes.
William avait enfin compris ce qui se passait
Son fils était malheureusement mort en Irak
La conversation avançait entre les deux hommes, et la discussion a fini par prendre une direction à laquelle William ne s’attendait absolument pas. Ce que l’officier de police lui a confié par la suite a pris William par surprise. Ce dernier pensait avoir compris les motivations du policier, mais ça n’était pas du tout le cas. Inutile de dire que lorsque William s’est réveillé ce matin-là, il ne s’attendait absolument pas à passer une telle journée.
Son fils était malheureusement mort en Irak
William ne savait plus quoi dire
Alors qu’il servait à l’étranger, le fils de l’officier de police a malheureusement perdu la vie. Le policier a simplement confié à William : « Il n’est jamais rentré à la maison. ». L’officier a eu du mal à faire sortir cette phrase, et le cœur de William s’est brisé lorsqu’il l’a entendu la prononcer. À ce moment-là, la seule chose que William pouvait faire était d’offrir à cet officier une épaule sur laquelle pleurer.
William ne savait plus quoi dire
Il lui a présenté toutes ses condoléances
William ne ressentait que de la tristesse et de la douleur au sujet de ce que le policier lui racontait. Il pensait à tout ce qu’il avait la possibilité de faire, lui, maintenant qu’il était de retour chez lui, vaquant à ses occupations comme d’habitude, tandis que pour d’autres, comme pour ce policier, il était impossible de ressentir la joie de voir leurs enfants revenir de la guerre.
Il lui a présenté toutes ses condoléances
L’officier de police a soudain remarqué quelque chose
William était resté sans voix et plus que tout il se sentait mal de ne pas pouvoir faire grand-chose pour aider le policier à surmonter sa douleur, si ce n’est exprimer ses condoléances et l’assurer qu’il comprenait sa blessure. Il a confié au policier : « Monsieur l’officier, je suis tellement désolé d’entendre ça. » Le policier a alors pris une profonde inspiration et rassemblé ses esprits ; il était sur le point de libérer William quand il remarqua quelque chose posé sur son tableau de bord.
L’officier de police a soudain remarqué quelque chose
Il savait ce que signifiait le drapeau plié sur le tableau de bord
L’officier de police avait remarqué un drapeau américain sur le tableau de bord de William, juste au moment où le policier avait été sur le point de le laisser vaquer à ses occupations. Il ne s’agissait pas là de n’importe quel drapeau. Ce drapeau américain avait été plié d’une manière spécifique et l’officier de police savait quelle en était la signification.
Il savait ce que signifiait le drapeau plié sur le tableau de bord
La manière de plier le drapeau n’était pas dénuée de sens
Il est de coutume qu’un drapeau américain soit plié treize fois en un triangle parfait lors de funérailles célébrées par l’armée américaine, ce triangle représentant les soldats décédés. Chaque pli du drapeau représente quelque chose de différent, un symbole pour tout le pays.
La manière de plier le drapeau n’était pas dénuée de sens
Le drapeau a attiré son attention
L’officier de police a mentionné à William le drapeau qu’il venait d’apercevoir. Il lui a dit en ces termes : « Je vois que vous avez un drapeau dans le véhicule. » Et c’était bien pour honorer un soldat tombé au combat que le drapeau avait été plié en un triangle parfait. Pourquoi est-ce que ce drapeau avait attiré l’attention de l’officier de police si intensément ?
Le drapeau a attiré son attention
Le drapeau a fait remonter des souvenirs à la surface
Quand il a aperçu le drapeau plié dans la voiture de William, posé sur le tableau de bord, cela a rappelé à l’officier de police celui qu’il avait à la maison. Le drapeau américain qu’il avait chez lui, lui avait été donné par l’armée américaine après que son fils a été tué alors qu’il combattait pour son pays à l’étranger.
Le drapeau a fait remonter des souvenirs à la surface
L’officier de police avait exactement le même
« Il s’agit du même drapeau que celui que nous avons eu pour lui ! Le nôtre est à la maison », s’est exclamé l’officier de police. L’agent, ému, a alors regardé William dans les yeux et lui a demandé une immense faveur. « Puis-je vous poser une question ? » William accepta sans hésitation, mais ce que l’officier de police était sur le point de lui demander l’a complètement laissé sans voix.
L’officier de police avait exactement le même
William voulait juste profiter de son temps libre
Étant donné que cette journée était le seul jour de congé de William sur toute la semaine, il s’était levé tôt pour en profiter. Il avait prévu de prendre son camion et de faire un long trajet sous le grand soleil pour s’aérer l’esprit. Il ne s’attendait pas à ce que quelque chose comme ça lui arrive ce jour-là, mais heureusement, tout s’est finalement bien terminé.
William voulait juste profiter de son temps libre
Son programme de la journée avait été totalement chamboulé par l’officier de police
Ce que préférait William pour se changer les idées, s’aérer l’esprit et oublier ses problèmes du moment, c’était de se mettre au volant de sa voiture et de conduire sur une route dégagée dans la campagne new-yorkaise, car contrairement à la ville il y avait là tellement d’espace ouvert et si peu de circulation ! Il commençait tout juste à se relaxer et à apprécier son trajet lorsqu’il avait remarqué la voiture de police dans son rétroviseur.
Son programme de la journée avait été totalement chamboulé par l’officier de police
L’officier de police avait besoin que quelqu’un soit là pour lui
Lorsque l’officier de police a posé sa question à William, les rôles s’étaient inversés. Alors que William avait été celui qui avait angoissé jusque-là, en posant sa question ce fut au tour du policier de devenir nerveux dans l’attente de la réponse de William. « Cela vous dérange-t-il de sortir de la voiture et que je vous prenne dans les bras ? » demanda timidement l’officier de police. À ce moment-là, William comprit que l’agent n’allait pas bien et avait besoin qu’on soit là pour lui.
L’officier de police avait besoin que quelqu’un soit là pour lui
William sentait qu’il était bouleversé
William ne pouvait être que surpris en entendant l’officier de police formuler une demande aussi étrange. Car ce n’est pas tous les jours qu’un agent de police vous arrête sur le bas côté sans raison et vous demande de sortir de votre véhicule pour vous serrer dans ses bras ! Mais malgré cela, William pouvait voir à quel point l’officier de police était bouleversé au fond de lui.
William sentait qu’il était bouleversé
Il ne pouvait pas décemment dire non
Il va sans dire que tout ce qui venait de se produire depuis que William avait été arrêté sur le bas-côté de la route par cet officier de police était tout, sauf quelque chose de normal ! Le policier était en larmes. Et il avait ouvert son cœur à William. Malgré le fait que la question qu’il venait de formuler était pour le moins farfelue, William savait qu’il ne devait pas prendre la situation à la légère. Il reconnaissait la détresse qui emplissait le policier et savait qu’il devait faire quelque chose pour y remédier.
Il ne pouvait pas décemment dire non
Tout s’explique par un simple fait : William lui fait penser à son fils
L’officier de police fixa William du regard et allait lui ouvrir son cœur : la raison qui expliquait le fait d’être si bouleversé était que William lui faisait penser à son fils défunt. En effet il voyait énormément de points communs entre William et son fils décédé, et toutes ces similitudes ne pouvaient l’empêcher de faire remonter des souvenirs et d’être attristé par ce qui était arrivé à son enfant.
Tout s’explique par un simple fait : William lui fait penser à son fils
Son souvenir est omniprésent
L’officier de police a alors confié à William : « Tu me fais penser à mon fils. Et je t’ai fait t’arrêter pour ça ». Avant de continuer : « Je pensais que tu étais lui. La majeure partie du temps, je n’arrive pas à croire qu’il ne soit plus parmi nous. Je n’arrive pas à croire qu’il soit parti. » Le jeune homme a senti au fond de lui qu’il n’avait pas le choix ; il devait prendre le policier dans ses bras et le réconforter. Cela pouvait sembler étrange hors contexte, mais dans ce cas de figure il était clair que l’officier de police était bouleversé. Et donc William ne put s’empêcher de le serrer fort contre lui.
Son souvenir est omniprésent
Une étreinte réconfortante
William est donc sorti de sa voiture et a serré d’une étreinte réconfortante l’officier de police. Après lui, ce fut bientôt au tour de William d’avoir également du mal à retenir ses larmes. « Les larmes aux yeux, j’étais sorti de la voiture et j’ai serré cet homme dans mes bras », s’est-il souvenu un peu plus tard.
Une étreinte réconfortante